china100206_096.jpg

Un candidat vient en entretien avec ses parents. Les questions qu’il posent sont essentiellement orientée formation et remuneration. Il y a de fortes chances que votre candidat soit chinois !

Si à Sydney je recevais de plus en plus fréquemment d’appels de parents inquiets du résultat de l’entretien d’embauche que leur progéniture, aucun n’est encore venu directement avec ses parents !
Ce qui semble arriver fréquemment en Chine où jusqu’à l’âge de 30 ans les candidats peuvent être accompagnés de leur parents. Les liens familiaux sont tels que les parents ont leur mot à dire dans les décisions concernant la carrière de leurs enfants. Est-ce si différent en France ?

La communication indirecte fait aussi partie de la culture chinoise. Le recruteur doit s’attendre à devoir poser beaucoup de question pour aider le candidat à se confier. La retenue étant de mise. La aussi, le manque de confiance en eux de beaucoup de jeunes français laissent à penser que les choses ne sont peux âtre pas aussi inaccessibles en Chine.

Concernant les attentes professionnelles, il n’y a finalement pas tant de différences avec les attentes de notre génération Y européenne. L’offre d’employeur devra pouvoir répondre aux attentes en matière de promotion et d’avancement salarial. Sans aller jusqu’à inventer de nouveaux titres plus ronflant les uns que les autres, il faudra peut être réviser ses attentes de fidélisation. Les employeurs doivent commencer à considérer la carrière du salariés dans sa globalité et non pas seulement le temps passé dans leur entreprise. Pour cela d’énormes efforts doivent être fait pour rester en contact avec les anciens. Si L’oréal et p&G le font depuis toujours, les PME devront aussi créer leur réseau « d’anciens »

La suite dans cet article de Isabelle Laporte