
« Peut-être qu’il y a 30 ans j’étais loyal et fidèle, comme vous l’évoquez dans votre description des générations, mais après deux plans sociaux, je peux vous dire que j’ai appris à ne compter que sur moi-même, je suis devenu très individualiste ».
L’approche traditionnelle en générations qui est la base du management intergénérationnel est une typologie. Cela signifie qu’elle classe des personnes dans des « boîtes » en fonction de leur appartenance à une cohorte démographique (visible à la couleur des cheveux sans doute) sans pour autant leur permettre d’en sortir. Vous êtes né en 1950, vous êtes un baby-boomer, vous avez eu la vie douce lorsque vous avez commencé à chercher un job durant cette période économique des “trente glorieuses”…point final !
Ceci n’intègre pas du tout l’une des particularités de l’être humain qui est de subir ou de s’adapter à l’évolution de son environnement.
Le modèle ne prend pas non plus en compte l’évolution des besoins et des motivations d’un être humain en fonction de son vécu (théorie d’A. Maslow par exemple, dépassée sans doute mais qui est pourtant un point de départ) et de son étape de vie (enfance, adolescence, adulte…).
A titre d’exemple, les baby-boomers, il y a quelques années qualifiés de « rigides », sont à présent perçus comme détendus et ouverts. Ce terme devient progressivement attribué aux « X ». Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils ne sont pas encore arrivés au stade du besoin d’épanouissement évoqué dans la fameuse pyramide de Maslow.
Enseignement :
Le modèle doit prendre en compte le processus d’évolution et d’adaptation de l’être humain à son environnement.
Il doit également intégrer le principe d’évolution des besoins des personnes.
Lire la première partie : Un nouveau modèle de management intergenerationnel
Lire la seconde partie : Le classement des générations stéréotype
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Comme vous le savez après avoir lu nos derniers articles, nous ne répondons plus à la question “Qui sont les Y ?” pour désormais nous intéresser au “Comment travailler ensemble quelle que soit notre culture” et “Comment adapter l’entreprise à l’ère du temps“. Sur ce chemin, nous avons changé le titre du blog qui est devenu Générations (avec un s) car même si nous lui préférons le terme de culture, les requêtes dans les moteurs de recherche restent centrées sur ce mot.
L’intergénérationnel sera sans doute l’une des formations qui sera le plus “dans le vent” cette année avec les formations de Community Management. Marrant, ce sujet était la première préoccupation des chefs d’entreprises australiens…en 2005 alors que l’Australie découvre seulement depuis quelques mois les risques psychosociaux. Drôle d’échange.
Bref, ces formations intergénérationnelles vous assurant de limiter “le choc des générations” avec une approche simpliste basée sur les âges perd de son sens. Ces “pilules méthodologiques” facile à appliquer sont dangereuses car elles encouragent les uns et les autres à suivre un modèle rangeant des individualités dans des silos de comportements alors que l’on ne se reconnait pas toujours soi-même dans le modèle lié à notre âge !
Alors, à mettre les gens dans des cases il fallait bien s’y attendre… les clichés se transmettent.
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« J’ai 25 ans et je suis rigoureux et j’ai une forte conscience professionnelle, je devrais donc, selon votre description, être un baby-boomer alors que je fais partie de la génération Y»
«Je place m’a vie personnelle avant ma vie professionnelle, donc je suis un Y alors que j’ai 53 ans ?»
Le modèle sur lequel se base le management intergénérationnel est ainsi fait. Il attribue des caractéristiques, bien souvent comportementales et cognitives, à un groupe de personnes qui sont nées durant une période délimitée à une période servant à décrire une génération. Cette période est généralement d’une vingtaine d’années.
Rappelons qu’une génération est un concept sociologique utilisé en socio démographie pour comparer des sous population dont les membres, ayant à “peu près” le même âge ou ayant vécu à la même époque historique, partagent un certain nombre de pratiques et de représentations du fait de ce même âge ou de cette même appartenance à une époque. C’est ainsi que nous nous retrouvons avec une génération Y qui a entre 17 et 32 ans ! Ce qui met dans le même “groupe” ceux qui vivent leur premier amour et ceux qui deviennent parents !!!
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