Posts Tagged “Management”

prez-unmanaged002Comme nous le demandait une étudiante il y a quelques jours : «Pourquoi ne publiez-vous pas un ouvrage sur le management de la génération Y ?». En voilà une bonne question ! Imaginons à ce que pourrait ressembler un tel ouvrage.

Il y a plusieurs angles d’approche:

    - Le premier est d‘utiliser nos recherches pour faire un constat des nouveaux comportements sur le lieu de travail. Si ce type de bouquin serait intellectuellement le plus solide et pourrait devenir « livre de référence », il risquerait surtout d’être rébarbatif et d’apporter un éclairage sans vraiment apporter de solutions. Ce qui est a l’opposé de nore philosophie qui est de conjuguer fond, forme et application immédiate.
    - Le second angle serait de lister les différences entre les générations Y, X et Baby-boomers (environnement, attentes, motivations). Pff, sérieusement, nous avons passé l’âge et de toute façon ça a été fait et refait. En plus, ça ne correspond pas à notre approche du sujet qui considère qu’être “Y” c’est d’abord un état d’esprit qui s’exprime dans un environnement en transformation.
    - le troisième, serait de suivre la mode et de développer certains articles de ce présent blog. Si si, je vous assure que ça marche encore. C’est toujours plus facile de lire du papier que sur un écran. Nous pourrions écrire 4 chapitres selon la maturité de l’approche de la génération Y :

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Connaissez vous le pub franco-irlandais non loin de la TGB ?
Assis au soleil, en terrasse, peu avant 16h nous dégustons une de leurs délicieuses bières brassées maison. Mon attention est attirée par un entretien apparemment improvisé entre 2 serveurs. L’évaluation se déroule autour d’une table proche.

Dans ce type d’établissement le service est assuré par des étud-Y-ant(e)s de plusieurs nationalités. Anglais, Etiopiens, italiens, espagnols, irlandais, américains, …l’anglophonie est obligatoire. Le nombril a l’air en option.

Client occasionnel, j’avoue que leur décontraction et la gentille qualité du service (SBAM sincère - sourire bonjour aurevoir , merci) sont parfois ternies par une attente trop longue, qui cadre mal avec l’ambiance business du nouveau 13ème arrondissement de Paris. Anyway, par habitude j’y avais rapidement pensé et mis cela sur le compte… de la langue ou de la jeunesse. A vrai dire, il m’avait échappé qu’un établissement de 180 couverts (le midi), comme les 5 autres dans Paris, est forcément managé, animé.

C’est pourquoi je tendais l’oreille, intrigué par le manège des 2 jeunes gens. Michael (le plus agé), 25 ans au plus, avait pris un cola
light, Andrew un café. Entre eux, la table et un set retourné sur lequel Michael avait visiblement noté quelquechose.

L’entretien démarra en anglais :
Michael Well A. it’s been 3 month since you’ve been here ? what do you think ? HOw do you feel ?
Andrew (fort accent africain) well. I feel alright. It’s cool. The team has been ok with me since i joined. I had no problem with the customers. I don’t know… you tell me (rires)
Michael Andrew it’s the end of your probation period so i’d like to set a quick overview of these 3 months. First : bar attendance. Pout-être vieux tu que je continioue (fort accent américain) en français ce seraï plus easy poor toua ?
Andrew
Michael - OK bon alors d’abord ça va plutôt OK. TU respectes bien les horaires et on s’arrange plutôt bien. Au fait ça va tes études ?
Andrew … (A. parle trop bas pour que j’entende)
Michael Tant mieux. Je trouve que tu te débrouilles bien. Tu as fait des efforts pour aller dans le bon rythme hein good rythm, cause sometimes it’s rush hour (rires partagés). C’est important. Tu es souriant et tu suis bien les consignes (il coche sur son set).
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J’ai failli manquer ce sondage réalisé par Opinion Way pour l’association des agences – conseils en communication (AACC) sur un échantillon de 800 jeunes de 18 à 24 ans.

Il ressort de cette enquête que finalement les jeunes ne sont pas aussi méfiant de l’entreprise qu’on veut bien le croire. Les avis divergent en fonction de la taille de l’entreprise en question. Plus l’entreprise est petite, plus les répondants se sentent avoir une relation d’intimité avec elle. Ainsi, 93% des jeunes ont une très bonne opinion des PME et 68% des grandes entreprises françaises. C’est pour les grandes entreprises internationales que l’opinion est moins bonne.

Ensuite, concernant le niveau de diplôme il semble que plus celui-ci est élevé plus les répondants ont une bonne image des entreprises. Les étudiants ont, à 78 %, une bonne opinion des entreprises, et seulement 22 % une mauvaise opinion (contre 42 % de mauvaise opinion chez les jeunes chômeurs et 28 % chez les jeunes ayant un emploi).

Les facteurs ayant le plus d’impact sur leur opinion étant:

    1. la discrimination à l’égard des jeunes (42 %)
    2. les salaires trop bas (42%)
    3. les délocalisations, liées à la mondialisation (39%)
    4. les indemnités de départ des grands patrons (38%).

Pour choisir leur entreprise deux éléments ont été les plus cités :

  • La rémunération et les opportunités d’évolution de carrière
  • Le plaisir de travailler dans l’entreprise en fonction des conditions de travail, de l’ambiance et des relations interpersonnelles au sein de l’entreprise.
  • Résultat intéressant pour les entreprises cherchant à attirer les jeunes.
    A la question « Que devraient faire les entreprises selon vous pour améliorer leur image. Le top 3 :

  • encourager l’emploi des jeunes,
  • mieux répartir les profits entre les salariés et les actionnaires,
  • créer plus d’emplois et améliorer les conditions de travail.
  • Pour conclure, ce sondage tend à montrer que les jeunes savent ce qu’ils veulent de l’entreprise : Un juste salaire et un avenir !

    J’ignore si cette enquête a été réalisé uniquement par internet ou non. Si c’est le cas, tant que 100% des ménages ne sont pas équipés ce mode de collecte reste discriminant et le ne reflète pas forcément la véritable opinion de TOUS les jeunes.

    Lire les résultats complet du sondage sur le site de l’AACC

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    Premier ouvrage en anglais traitant de la Génération Y dans ce qui promet de devenir prochainement la première puissance mondiale, le premier des pays anglophones et qui a plus d’enfants surdoués que les USA ont d’enfants : La chine.

    Rebelles, ouverts, agressifs, amateurs de musique électro, avant-garde et cheveux teints. Voilà ce qui pourrait simplement décrire la génération Y chinoise. Cette génération décrite à travers le monde comme indépendante, inventive et connectée. Les occidentaux ne sont pas les seuls à souhaiter être libre de leur choix, avoir le dernier et le meilleur car la règle s’applique aussi aux jeunes chinois.
    Cette génération aussi a grandi avec les incessants changements technologiques qui ont rendus les codes de communications, de travail et de formation obsolètes.

    Deux ouvrages ont été publiés sur les jeunes en Chine.

    Le premier par un professeur de l’académie des sciences sociales de Liaoning, Wu bing, qui a écrit ‘Generation Y in My Home’ - la génération Y chez moi. Il décrit la bataille entre lui et son fils Wu Ameng qui reflète le désaccord ambiant et constant entre les ados de la génération Y et leurs parents.

    Wu Ameng s’est rendu au Canada pour étudier pour 1 an. A son retour ses parents ont retrouvé… un étranger. Les cheveux teint en jaune et violet ! Un gateau d’anniversaire comme le décrira son père. Essayez de vous mettre à la place du père, professeur d’état, se retrouver face à son fils à l’oreille percé 4 fois et tatoué.

    Difficile de comprendre que les valeurs dans lesquelles ils ont grandis et les modes d’apprentissage qu’ils ont toujours connu sont devenus soudainement obsolètes. Cette génération connectée quii profite de l’ouverture de la chine pousse à un changement social et un conflit ouvert entre les générations.

    Si ce fossé entre générations est inévitable dans le monde entier, le cas de la Chine et des pays en voie de développement est particulier puisque qu’il reste une grande partie de la population qui n’a jamais donné un coup de téléphone. Mais le “mal” est fait. Les jeunes ayant accès à l’information, à Youtub, à myspace ou pouvant étudier à l’étranger ne souhaitent pas se laisse dire quoi penser.

    Le deuxième ouvrage a été écrit en 2005 par Michael Stanat , qui avait 17 ans à l’époque, cet ouvrage décrit la vie de plusieurs membres de cette génération de 200 millions de personnes qui découvrent la loi du marché et du capitalisme. Partant des clichés que peuvent avoir les américains sur le “reste du monde” Michael s’intéresse aux jeunes de son âge.

    Plus d’infos sur le site de Michael

    Sur le même sujet :
    La generation Y en France
    La generation Y en Angleterre
    La generation Y en Allemagne
    La generation Y en Amérique du sud
    La generation Y en Australie
    La generation Y au Quebec
    La generation Y dans le reste du monde…

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    Yahoo, en partenariat avec inc , a publié une liste des 30 jeunes de moins de 30 ans qui ont le vent en poupe.
    De la vente d’accessoires pour Ipod, à la vente de meuble en passant par la boulangerie vous trouverez quelques exemples de cette génération qui promet d’être la plus entrepreneuse de l’histoire…

    La suite sur Yahoo en anglais
    Vous pouvez aussi accéder au slide chaud sur le site de inc

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